adorazione dei Magi (dett. Lorenzo il Magnifico) /Benozzo Gozzoli / palazzo Medici-Riccardi / Firenze
On n'ose y croire, mais ici les oiseaux et les voiliers se mettent à le chanter. Ils tracent des arcs dans l'air bleuté et reviennent nous conter fleurette, nous parler de légèreté. Ils évoquent la mer, les longues soirées à prendre l'air, face à des rivages enchantés, constellés de lumignons et de senteurs suaves. Le pic martèle avec force sa volonté de voir cet hiver se terminer. Le rouge-gorge s'aventure sur la terrasse. Les geais passent, les pies jacassent. Chacun à sa manière se passe le mot : un ordre nouveau est en marche sur son fier destrier.
On a beau savoir (les gelées matinales, les matins embourbés, les heures à déneiger). On a beau tenter d'être raisonnable. On a beau s'enjoindre à la patience. Cette réalité, comme une envie folle de danser, cette réalité est en train de s'infiltrer dans toutes les cellules de tous les corps concernés : le flamboyant printemps ne saurait tarder.
J'aimerais encore de la neige siouplait. ;-) Belle après-midi
RépondreSupprimerOui Dédé, sinon pas de percée des perce-neige :)
SupprimerPour "légers flocons" tapez 1. Pour "belle poudreuse" tapez 2. Pour tempête et tourmente tapez 3. Pour tout autre demande ou réclamation : restez en ligne.
RépondreSupprimerOui, de plus en plus en avance mais ne me plains pas... je prends le temps comme il vient, même en désordre :)
RépondreSupprimerBeau texte Dad, tes mots frétillent de vie et optimisme... humblement merci !
Bonne soirée. Bisous.
PS T'ai Dadié mon billet du jour, euh... soir plutôt (sourire)
Supprimer:-) Ce que je t'ai écrit à propos de tes photos corses est sincère : ces images ont une force que la mémoire n'oublie pas. Donc... je t'encourage encore une fois.
SupprimerA vrai dire, pour le texte, c'est la lumière, les oiseaux, les primevères dans le pré qui m'ont inspirée (et une folle envie d'aller courir avec les chevaux).
La neige va revenir, et le froid, mais on s'en fiche, comme tu dis, on prend le temps comme il vient et c'est très bien. Belle très belle soirée.
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RépondreSupprimerSavoir apprécier chaque saison, patienter jusqu'à la saison prochaine est un bonheur de chaque jour .
RépondreSupprimerOui, primevères un jour, rafales le lendemain. Printemps et hiver en alternance. Saisons qui jouent à pile ou face. Prendre le temps et la vie comme elle vient : le secret du bonheur ?
SupprimerJe me languis de cet hiver qui se meurt.
RépondreSupprimerle froid sec qui nous pinçait les oreilles
pour nous réveiller, à cette clarté si lumineuse des matins bleu soleil
Les tableaux abstrait sur les flacs d’eau gelée
La bise glaciale, qui nous faisait nous sentir si bien au chaud
dans dans notre vêtement de plume...
A la fin de son film, Téchiné fait dire à chacun de ses personnages quelle est sa saison préférée. C'est tellement beau : chacun a sa préférence et pourtant chacun doit avancer à travers toutes les saisons. Longtemps, je me suis sentie expulsée de l'hiver par un printemps qui arrivait beaucoup trop vite. Maintenant, il m'arrive aussi de vouloir retenir cette période à l'esthétique épurée. Mais, dans le fond, pourquoi vouloir résister à la ronde des saisons ? Moins on résiste, mon on regrette et plus on profite... du présent.
Supprimer(cela dit, ici, comme pour me contrarier, l'hiver a repointé le bout de son nez. Allez, ne résistons pas et partons crapahuter sur les sommets!)
Sur les crêtes de notre cher Jura, j'ai enfin élucidé le mystère. Depuis des semaines, une majorité de plaques françaises, immatriculées "25" : toute la neige cette année est tombée sur ce versant-ci. Dur, dur, une année sans neige. Heureusement, tous ces fondeurs sont chaudement (enfin : moins deux quand même) accueillis !
SupprimerOh oui ! Et que j'aime cette saison qui commence à se profiler et tous ces oiseaux qui nous l'annoncent ! :-)
RépondreSupprimerCette saison que les oiseaux savent déjà si bien chanter ! :)
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